Mardi 11 août
Nous nous réveillons sous un temps tout gris bien tristoune, et il fait à peine 20°, pas cool !
L’influence de l’océan Pacifique je suppose, mais cela surprend un peu, un temps parisien à une trentaine de kilomètres du Mexique…
Ce matin, direction le porte-avions USS Midway, amarré dans le port de San Diego. La visite, qui se divise grosso modo en 3 parties (pont d’envol, pont hangar, quartiers de vie), se révèle tout à fait passionnante. Tout le monde y trouve son compte : Christophe s’intéresse au côté mécanique et aéronautique, les garçons se croient dans Battlefield, et moi je suis impressionnée par l’organisation de la vie à bord.
Le USS Midway a été mis en service en 1945 et déclassé en 1992, il a notamment participé à la guerre du Vietnam et à la première guerre du Golfe.
Il fait presque 300 m de long, pèse 61 000 tonnes, son réservoir peut contenir 13 millions de litres de fuel, chacune de ses ancres pèse 20 tonnes.
Plus de 4000 hommes vivaient à bord, soit 13500 repas préparés chaque jour et 10 tonnes de nourriture stockées. Une vraie petite ville, avec les dortoirs et réfectoires bien sûr, mais aussi une prison, une poste, une chapelle, une laverie, une cuisine, un cabinet dentaire, un centre médical, une épicerie, etc.
Sur le pont d’envol sont exposés tout un tas de chouettes hélicos et avions de combat aux ailes repliables (navrée, j’ai du mal à retenir les noms, mais une chose est sûre, il y a celui de Top Gun ;)). La catapulte à vapeur les propulsait à plus de 270 km/h en 2 secondes, tandis que les brins d’arrêt les faisaient passer de 250 à 0 km/h en 100 m.
Les audioguides sont bien foutus, nous passons 2-3h très intéressantes sur le porte-avions, avec une pause hot-dog sur une terrasse à l’arrière du pont hangar, et puis le temps s’est levé, il faut beau et chaud désormais, la vue sur la ville est jolie, avec au fond le grand pont qui relie Coronado à Downtown.
Fin de l’étape San Diego, passage éclair, mais nous devons être à Los Angeles dans l’aprem. Je ne peux pas dire que j’ai été bluffée par la ville en elle-même (du moins le centre ville où nous étions), qui est plutôt un immense chantier avec des travaux et des grues partout. Et puis le quartier de Gaslamp complètement mort hier soir pour cause de match de baseball des San Diego Padres (cela aurait été chouette d’y assister, mais nous sommes arrivés trop tard, et pas vraiment en état, nous sommes claqués le soir). Par contre, le porte-avions valait vraiment le coup, et si jamais j’ai l’occasion, je retournerais volontiers du côté de Coronado.
Nous prenons donc la route vers 13h pour Los Angeles, à 200 km de là. La conduite sur l’autoroute à 6 voies (12 en tout) se révèle un poil stressante au début (après une semaine dans la cambrousse), mais Christophe s’habitue, et avec le GPS, nous arrivons sans encombre à Los Angeles, quasiment pas de bouchons, super fastoche, fingers in the nose.
J’ai réservé un airbnb pour 3 nuits à Hollywood, sur une perpendiculaire de Hollywood Boulevard, à 2 pas du Chinese Theatre et du Walk of Fame. L’appart est bien situé, avec joli déco design, balcon, piscine. En revanche, la chambre n’est pas bien grande, et c’est un peu camping, Liam sur le canapé, Oscar sur un matelas gonflable (pas gênant en soi, mais pas forcément raccord avec le prix). Et puis visiblement, les angelins ne font pas la cuisine car il n’y a pas de table pour manger et c’est très light en vaisselle, casseroles et ustensiles (non pas que je tienne à faire la cuisine, mais notre budget bouffe fond à vue d’oeil, de façon inversement proportionnelle aux kilos que je prends…). D’ailleurs le gars qui nous accueille ne comprend pas ma question du premier coup lorsque je lui demande où je peux trouver un supermarché dans le coin pour faire les courses, il me propose de checker les restos sur Yelp.
Rapide tour dans le quartier pour trouver de quoi se ravitailler, petit plouf dans la piscine pour les garçons, et soirée tranquille à l’appart car demain nous nous levons tôt pour être à Universal Studios dès l’ouverture.
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